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Cherchell: l'Autre c'est Moi
1 juillet 2017

Le Paradis a un visage humain

J'avais lu un de tes beaux livre en Arabe que j'avais reçu comme un rayon de soleil qui a terrassé mes désespoirs. J'attendais ton retour mais tu as préféré partir, ailleurs, dans le pays où les rêves ne meurent jamais. " Adieu, volontaire de la Mort. Si l'Art te refroidit c'est que tu es éternelle. C'est bien ce que je craignais" (Kateb Yacine)

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En Hommage à la poète disparue, partie sans avoir tout dit.
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12 juillet 2017

Rêves d'ici et de labàs

De Beb El Oued à Paris, de la Casbah à Rabat, de Nairobi au dédales d'El Harrach, de Ain Fouara aux fontaines de la place de Cherchell... Autant de lieux et de Noms qui m' inspirent aussi bien l’Amour que la Mort. Se peut-il que des lieux disparates puissent incarner tant de paradoxes et porter autant de sépultures de ce qui n’a jamais existé autrement que dans ce rêve de papillon? Le Mien.

casbah

 

5 octobre 2017

Ainsi soit-il

"

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"Ils vivaient en silence comme deux vieux époux échaudés par la vie, au-delà des fièvres de la passion, au-delà des mensonges barbares du rêve et des mirages de la déception, au-delà de l'amour. Car ils avaient vécu ensemble assez de temps pour comprendre que l'amour est l'amour, en tout temps et en tout lieu, et qu'il est d'autant plus intense qu'il s'approche de la mort". 

Gabriel Garcia Marquez - L'Amour au temps du Choléra

 

24 juin 2017

Nous sommes la Mémoire de l’eau

Nous sommes la Mémoire de l’eau
En cet instant où nos âmes sont nées de l’émerveillement du Monde, Dieu est venu en Moi m’investir de cette éternelle beauté du Monde qui ne connaît ni la Mort ni les vicissitudes de cette vie terrestre. Âme-Jumelle: En Moi tu as vécu et par Toi je suis...
21 juillet 2017

Ne viendra jamais, le crépuscule.

cherchell nuit

« Le soleil a sombré sous l'horizon lointain, et entre les nuages, merveilleux de forme et d'aspect, est apparu un astre unique et brillant, Vénus, la déesse de l'Amour. Je me demande si cet astre est habité par des gens comme nous, qui aiment et sont remplis d'un désir éperdu. Se peut-il que Vénus ne soit pas comme moi et n'ait pas son Gibran - une lointaine et belle présence, qui est en réalité très proche - et se peut-il qu'elle ne soit pas en train de lui écrire en cet instant même, alors que le crépuscule vacille au bord de l'horizon, sachant que l'obscurité succédera au crépuscule, et que la lumière succédera à l'obscurité; que la nuit succédera au jour et que le jour succédera à la nuit, et que cela continuera maintes et maintes fois avant qu'elle ne voie son bien-aimé ? Toute la solitude du crépuscule se glisse ainsi en elle, et toute la solitude de la nuit. Elle jette alors sa plume, et elle se protège de l'obscurité derrière le bouclier d'un seul nom : Gibran. ». Mey Ziada

Cherchell

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3 octobre 2017

Dans une autre Vie

Dans une autre Vie
« Si ça fait si mal de se séparer, c'est parce que nos âmes sont liées. Peut-être qu'elles l'ont toujours été et le seront toujours. Peut-être que nous avons vécu mille vies avant celle-ci et que dans chacune d'elles nous nous sommes trouvés. Et peut-être...
11 octobre 2017

L'Homme au Couffin

 

Hamid Kechad


" Fier descendant de la tribu des Béni Slimane sur les hauteurs de Tablat et de cœur, aussi vaste que fragile, targui des monts de l’Atakor, musicien des Kel Iherir ou même poète caravanier, digne fils de Kenadsa, remontant la Saoura jusqu’au Tafilalet. Heureux dans les cafés de Bel Abbés ou de Constantine, partout où tu étais, sur la route du raï ou du Tindi, de l’Ahellil ou du Chellali, tu as fais découvrir à des générations d’algériens des chants millénaire qu’ils n’avaient jamais entendus jusque là" (Abdelkrim Djillali).

C'est de Hamid Kechad qu'il s'agit. Je l'avais connu, tel un éclair ayant foudroyé mon fort intérieur, dans un café pas trés loin de la Chaine trois avec une Amie agronome et journaliste de son état. Je pouvais enfin mettre une image sur la voie de l'animateur de " Guel ou Guel", émission musicale de trés haut niveau co-animée avec Larab Saliha.

Ce type inspirait la bonté et l'intelligence du coeur à une époque marquée par la haine et la Mort. Je l'ai aimé du premier regard mais, depuis, je ne l'ai plus revu car il a rejoint les étoiles. Ainsi parlait Hamid, "l'Homme au couffin": "Wallah makayen wallou" (Dans le couffin) " ghir" ce rêve qui me hante.......

Adieu l'Ami......

24 septembre 2017

Une Mémoire pour demain

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J’écris et je hante ce blog parce que j’ai aujourd’hui l’âge du crépuscule de la Vie qui me conduit à vouloir me réapproprier la mémoire du temps qui file inexorablement. C’est à l’évidence une vaine volonté du refus de la Mort. Une tentative désespérée de figer le temps dans les postures heureuses d’un passé révolu.

Mais que dis-je ? Qu’avons nous à transcrire pour pouvoir le transmettre à la postérité, nous qui n’avons eu aucune mémoire, nous qui avions vécu dans le Monde des Absents et dans l’absence. Nous, l’Amour désincarné et apatride. Nous sommes une Vie « Sans Histoire » et un passé sans Avenir, des instants d’errance et d’exiles sans cesse recommencés.

Pourtant je me refuse à Mourir et à nous laisser mourir. C’est que nous avons existé, ici et là, à travers des bouts de rêves, des instants de joie, des rencontres fugaces, des déchirements et des mémoires traumatisées.

Pourtant nous avons l’Age de cette Vie, au seuil de son achèvement, qui nous a offert ce qu’il y a de plus beau: Aimer. Cette lancinante douleur que nous portons en nous comme, pour ainsi dire, un mal originel et incurable.

Rien que pour cela il faudra témoigner pour que nos enfants et arrières petits enfants aient la certitude chevillée que les Amours  tragiques existent et, par dessus tout, ne meurent jamais.

C'est pour cela aussi que j’écris. Parce que j’ai, aujourd’hui, l’âge qui conjugue Mort et Amour avec la plus grande des sérénités à l’image du phare de Cherchell qu’aucune vague ne viendra ébranler.

Ce phare sera, un jour peut être, notre repère, notre Mémoire retrouvée.

6 juillet 2017

Nos prières aux éxilés

Nos prières aux éxilés
Aucun Saint n'a pu rassembler les morceaux de nos deux âmes ici et là éparpillés et meurtries. Ni Sidi Braham du côté de Cherchell ni encore moins Sidi Abderhamne d'Alger. Nos vaines prières ont été livrés aux vents. Qu'ils en fassent ce qu'ils veulent....
27 avril 2018

Le vide...et alors.

Le vide...et alors.
" Aussi loin que je sonde notre passé c’est le vide qui s’offre à mes yeux en maitre absolu des lieux. J’ai beau remué les arcanes de ma mémoire je ne rencontre qu’oubli, repli, renoncement et silences foudroyants. Mémoire hachée ou estropiée, mémoire...
11 octobre 2017

Tumulus

Tumulus
C’est une image qui ne me quittera jamais et qui remonte à prés de 26 années. Un « tumulus » sur un « Reg », bordant une route nationale de je ne sais plus quelle wilaya, alors que l’on s’enfonçait dans un bus en direction du Grand Sahara Algérien. J’avais...
9 juin 2017

Un livre sans Maux

Un livre sans Maux
" Le livre que je t'offr(rirai)e te racontera l'Histoire des apostats de l'humanité, de ceux qui se sont reniés en tant qu'hommes, de tous ces murs qu'on ingénie à élever au nom de la religion, de la morale, de Dieu, de la peur, de l'Amour (Même) ou de...
10 juin 2017

Je ne sauterai plus jamais

Je ne sauterai plus jamais
Je sais que je ne rencontrerais plus jamais rien ni personne qui m'inspire de la passion. Tu sais, pour se mettre à aimer quelqu'un, c'est une entreprise. Il faut avoir une énergie, une générosité, un aveuglement... Il y a même un moment, tout au début,...
14 juin 2017

Assia Djebar: Une Ame bien de chez nous

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Nulle part que dans la maison de mes ancêtres je n’ai été heureuse. Moi la Femme sans sépulture, enchâssée dans cette vaste prison, ombre de Moi même, naïve à en mourir, j’ai Soif de cet Amour, au goût de sel, bien de chez nous, du côté de cette ville qui m’a vu naitre et à laquelle je suis revenue pour y reposer éternellement. Cherchell m'a tellement manqué......

 

30 décembre 2017

Je voudrai tant.

Je voudrai tant.
Je voudrai tant revenir et habiter éternellement mon enfance. Je voudrai réveiller l'enfant en moi endormi, pour lequel le Monde était simple comme la rosée du Matin. Je voudrai m’éveiller un jour et retrouver cette innocence originelle et penser qu’Aimer...
28 mai 2017

L'insaisissable bonheur

L'insaisissable bonheur
"Le bonheur, comme le dit si bien notre Gabriel Garcia Marquez n’est pas nécessairement de vivre sur le sommet de la montagne ; il peut résider dans la manière de gravir celle-ci. Cherchons notre bonheur dans les sables de nos déserts, dans nos "collines...
20 juillet 2017

Ailes brisés

Baaziz "Djebel" | From Cherchell


Toi

L'oiseau aux ailes brisés
Le crucifié par les larmes jaillissant de toutes ces absences
Le vivant d'imaginaires entre deux montagnes.
L' habitant des hautes cimes de ces arbres millénaires
Dont les rêves sont portés par les Vents
Tu n'es ni de ce temps ni de ce Monde
Tu vis, ailleurs
Dans le frémissement de l'Univers
Dans le scintillement des étoiles
Dans la Joie de l'enfance
Dans la beauté des Mots
Dans la bonté de Dieu.
Aimer Cherchell aura été ton ultime Utopie
Toi
L'oiseau aux ailes brisés

13 octobre 2017

Nostalgy II

Ainsi nous sommes. Des ruelles désertes pavées de nostalgies, des lampadaires accrochés dans la pénombre aux murs décrépis de nos Ames, des chênes solitaires sur des terres desséchées, des ponts de romance, des complaintes nocturnes de Saxo, des phares solitaires dans la tumulte océanique, Paris des amours perdus, soleils couchants de contrées si éveillées aux rêves, une immense salle d’attente de ceux qui ne viendront jamais, des gares de trains en partance mais jamais pris, un bar vide embaumant les senteurs d’un Vin, promesse d’un Amour que l’on attendra toujours mais qui ne viendra jamais.

Ainsi, nous sommes, une Autre vie..... 

5 juillet 2017

Seul

Seul je suis resté au seuil de cet impossible Amour qui se refuse de vieillir. Seul, je me retrouve ainsi pleurant mon soul. Seul, je suis né. Seul, je partirai de ce Monde. Cherchell, hélas, restera la ville de toutes les solitudes, le port des rendez-vous manqués et le phare de tous les égarés du Monde. La dernière utopie.

 

14 juillet 2017

Soleil tragique de Cherchell

Comment interroger toutes ces absences qui hantent nos présences? Pourquoi tant d'exiles qui ont élu domicile, pour l'éternité, dans nos vies et dans nos Ame? Pourquoi tant de renoncements? Des regards, des ports, des aéroports, des départs, des mémoires d'eau et de Feu, des exiles, des valises jamais défaites, des chagrins à en remplir l'univers, des rêves brisés, des bonheurs ajournés, des océans et des Mers dressés, une Vie oubliée. Ce sont là nos uniques points de rencontre, nos dénominateurs communs et nos promesses trahies. Nos vies? Un nomadisme sans fin, une errance tragique. Un Soleil qui se levera et qui disparaitra inéluctablement au grés immuable des cycles de la Vie. 

حــنـيــنة | Hanina

27 juillet 2017

Ame errante

J’ai l’Age de cet Amour qui ne veut ni vieillir ni périr. Hier je suis né mais  j’ai vécu des siècles et je vivrai des millénaires. J'aurai l'âge des monts du Chenoua et de la Fontaine de Cherchell. J'aurai l'âge de la sépulture de Séléné. J'aurai l'âge des Mers qui ont bercé mon enfance. Je serai éternel de cet Amour qui enlace mon Âme et qui me berce de toutes les mélodies et les odes du Monde. Âme errante transfigurée par la rencontre, en Toi, avec Dieu, je suis l’étoile dans ton ciel qui éclaire tes exiles sans cesse recommencés.

Cherchell

2 août 2017

Ailleurs, notre unique et dernière demeure

Orphelins de nos vies nous n’avions ni gîte pour abriter nos fragiles espoirs, ni Histoire pour porter nos sanglots, ni contes à raconter aux enfants que l’on n’aura jamais. Nous sommes, pour ainsi dire, les SDF de la Vie, des cœurs errants, des âmes blessées, des déracinés d’un passé otage d’un temps qui ne veut  passer. Mais qu'à cela ne tienne. Je vivrai pour deux. Je te porterai en Moi et je serai enceinte de ce rêve que j’emporterai avec Moi. Ailleurs, notre unique et ultime demeure.

Cherchell

 

 

21 juin 2017

L'âme dont je suis le vêtement

L'âme dont je suis le vêtement
Quel est celui, dans mon oreille, qui écoute ma voix ? Quel est celui qui prononce des paroles par ma bouche ? Qui, dans mes yeux, emprunte mon regard? Quelle est donc l'âme, enfin, dont je suis le vêtement ? Assia Djebbar
17 juin 2017

Absences

Absences
" Tes yeux me manquent et je deviens aveugle dès que tu regardes ailleurs. Tous les jours je meurs quand parmi les vivants je te ne vois nulle part. Qu'est ce que vivre mon amour quand toute chose en ce monde me raconte ton absence." Yasmina Khadra
12 juillet 2017

Cherchell: L'inoubliable cité antique

Cherchell: L'inoubliable cité antique
"Je serai mort déjà, enclos tout entier en ton corps immortel, en ton image étonnante présente à jamais parmi les merveilles perpétuelles de la vie et de l'éternité". Robert Desnos
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Cherchell: l'Autre c'est Moi
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Des lieux et des Ames

18556250_315654122197635_2923971057254390475_nLa route de la Voie ( Le chateau oublié, Pointe pescade)

cherchell 4Larhate: le Pays oublié

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l'Amour au tournant: 
Vers le Beau Chenoua

le_phare_de_cherchellLe Port de Cherchell: Le pays perdu

vote-3-9999x9999-cRegards d'enfants: Les deux Chameaux

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