Cherchell, mon Amie!
Rien de ce passé ne reviendra. C’est une certitude aussi certaine que la Mort enfantée ce jours-là où tout avait commencé et où tout a fini...Quelque part entre Alger et Cherchell
Le compagnon - Ferhat.
Rien de ce passé ne reviendra. C’est une certitude aussi certaine que la Mort enfantée ce jours-là où tout avait commencé et où tout a fini...Quelque part entre Alger et Cherchell
Le compagnon - Ferhat.
Aucun Saint n'a pu rassembler les morceaux de nos deux âmes ici et là éparpillés et meurtries. Ni Sidi Braham du côté de Cherchell ni encore moins Sidi Abderhamne d'Alger. Nos vaines prières ont été livrés aux vents. Qu'ils en fassent ce qu'ils veulent. Demain nous reviendrons....Prier pour tous les exilés du Monde.
Seul je suis resté au seuil de cet impossible Amour qui se refuse de vieillir. Seul, je me retrouve ainsi pleurant mon soul. Seul, je suis né. Seul, je partirai de ce Monde. Cherchell, hélas, restera la ville de toutes les solitudes, le port des rendez-vous manqués et le phare de tous les égarés du Monde. La dernière utopie.
J'avais lu un de tes beaux livre en Arabe que j'avais reçu comme un rayon de soleil qui a terrassé mes désespoirs. J'attendais ton retour mais tu as préféré partir, ailleurs, dans le pays où les rêves ne meurent jamais. " Adieu, volontaire de la Mort. Si l'Art te refroidit c'est que tu es éternelle. C'est bien ce que je craignais" (Kateb Yacine)
En cet instant où nos âmes sont nées de l’émerveillement du Monde, Dieu est venu en Moi m’investir de cette éternelle beauté du Monde qui ne connaît ni la Mort ni les vicissitudes de cette vie terrestre.
Âme-Jumelle: En Moi tu as vécu et par Toi je suis né. Nous sommes la Mémoire de l’eau. Nous sommes cet Amour apatride. Nous sommes tout ce qui manque à ce Monde qui viendra. Nous sommes cet Amour béni de Dieu.
Nous sommes Éternels
Quel est celui, dans mon oreille, qui écoute ma voix ?
Quel est celui qui prononce des paroles par ma bouche ?
Qui, dans mes yeux, emprunte mon regard?
Quelle est donc l'âme, enfin, dont je suis le vêtement ?
Assia Djebbar
Nous sommes cette larme qui n’aura de cesse de couler sur les sentiers abandonnés, jadis fleuris, au temps des Amours impossibles. Nous sommes ce rêve inachevé, ce présent sans avenir, cette vieille citée oubliée : Cherchell.
Nulle part que dans la maison de mes ancêtres je n’ai été heureuse. Moi la Femme sans sépulture, enchâssée dans cette vaste prison, ombre de Moi même, naïve à en mourir, j’ai Soif de cet Amour, au goût de sel, bien de chez nous, du côté de cette ville qui m’a vu naitre et à laquelle je suis revenue pour y reposer éternellement. Cherchell m'a tellement manqué......